Le 12 avril 1545 trois armées en ordre de bataille fondent sur le pays du Luberon. Les soldats du roi François 1er, les troupes pontificales venues d’Avignon et les forces provençales répondant, à l’appel du baron d’Oppède, président du parlement de Provence, se sont rassemblées pour chasser des paysans condamnés pour hérésie. Les « vaudois » du Luberon, disciples de Pierre Valdo, à qui ils doivent leur nom, vont être les victimes une véritable croisade, quinze ans avant les guerres de religion. Au terme d’une semaine sanglante, neuf villages seront détruits, dix-huit autres pillés, trois-mille paysans massacrés ou envoyés aux galères, leurs femmes violées et leurs enfants vendus, le pays dévasté pour longtemps.
Sur cet épisode tragique délaissé par la grande Histoire, Le printemps des damnés, avec son lot d’intrigues, de combats, de chevauchées et d’amours en péril, retrouve la saveur des romans de cape et d’épée chers à Alexandre Dumas
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