Il parait difficile de concevoir que le loisir pourrait avoir un autre but que la détente. Et pourtant, Aristote défend la thèse que le loisir, proprement dit, n’est justement pas le loisir qui ne sert à rien d’autre à trouver la force et l’énergie nouvelle pour se mettre à nouveau sur le travail. Le loisir est l’enfant mal-aimé de notre société, cette attitude existentielle qui ne cherche rien d’autre que la joie intérieure qui dit : « Je suis heureux d’exister ». C’est cette joie qui a construit les cathédrales et qui est à la racine de tout art.
Les 9 et 16 octobre et, 6 et 13 novembre de 17h30 à 19h00.